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  • Victime d’accident de la route : comment réagir ?

    Victime d’accident de la route : comment réagir ?

    Comment réagir lorsque nous sommes victimes d’un accident de la route ? Il est important de connaître en amont les gestes à respecter ainsi que le processus à suivre.

    Nous allons voir dans cet article comment réagir lorsque vous êtes victime d’un accident de la route. Il est primordial de connaître les étapes à respecter lorsque l’on est victime d’une telle situation.

    Les premiers gestes à adopter en tant que victime d’accident de la route

    Vous êtes victime d’un accident de voiture, de moto, de vélo ? Nous allons vous expliquer quels sont les tout premiers gestes essentiels à adopter en cas d’accident avant de poursuivre quoi que ce soit :

    • Premièrement, couper le contact de votre véhicule s’il s’agit d’une voiture ou d’une moto et munissez-vous d’un gilet jaune afin de vous faire remarquer par les autres automobilistes en leur signalant la présence d’un accident. Les passagers victimes de l’accident se trouvant avec vous doivent aussi être munis de ce gilet jaune.
    • Deuxièmement, tenez-vous à l’abri : sur une bande d’urgence munis de votre triangle de signalisation
    • Troisièmement : Allumez vos feux de détresse. Vous voilà sécurisés sur les lieux de l’accident. Vous pouvez désormais appeler les secours si nécessaire ainsi que votre assurance automobile.

    Sachez que les parties impliquées dans votre accident se doivent aussi d’appeler leur assureur qui se devra aussi d’entrer en contact avec vous concernant les indemnisations d’accident possible. Sachez aussi que l’indemnisation peut être plus ou moins grande s’il y a faute commise.

    Une fois les premiers gestes faits, c’est maintenant que votre assurance et celles des parties concernées entrent en jeu.

    Une indemnisation de la victime d’accident à hauteur du préjudice

    Les indemnisations de la victime vont varier selon la gravité du préjudice corporel. Vous disposez de 5 jours ouvrables après l’accident pour faire part à votre assurance les sinistres constatés. Vous devrez indiquer votre nom, votre numéro de contrat d’assurance et préciser la date, le lieu et les circonstances de l’accident.

    Nous vous recommandons si possible de faire un constat amiable au moment de l’accident afin d’entamer plus rapidement le processus d’indemnisation. Sinon il devra être réalisé au plus vite.

    Si la victime d’accident fait preuve de dommages corporels : Un certificat sera établi par le médecin qui aura constaté les blessures de la victime lors de l’accident. Un arrêt de travail peut être envisagé au vu de la gravité des blessures.

    Le paiement d’indemnisation d’accident de la route

    Après avoir déterminé qui indemnisera la victime d’accident, il faut savoir qu’il s’agira généralement de l’assureur du véhicule de celle-ci. Si le véhicule n’est pas assuré, le FGAO ( Fond de Garantie des Assurances Obligatoires ) prendra le relais selon certaines modalités. Si la victime d’accident est fautive et a souscrit une assurance garantie sécurité conducteur il pourra déclencher cette assurance.

    Sachez que l’assureur a une obligation de verser une provision à la victime d’accident avant l’indemnisation définitive de celle-ci. L’assureur a l’obligation de verser une provision à la victime d’accident au plus tard dans le délai de huit mois à compter de l’accident. Si l’assureur propose une indemnisation qui n’est pas satisfaisante, une discussion devra avoir lieu. Si l’échange n’est pas concluant, il faudra saisir le tribunal compétent afin de solliciter l’indemnisation refusée par l’assureur. Cette procédure judiciaire entre la victime d’accident et l’assureur peut durer plus d’une année. Il sera toujours possible de quitter la procédure entre temps si celle-ci dure trop longtemps afin de revenir à une discussion amiable de l’indemnisation avec l’assureur.

    Qui percevra l’indemnisation ?

    La victime d’accident percevra l’indemnisation. En cas de décès, ses héritiers. Le partenaire dans le cadre d’un PACS, le concubin ou le conjoint. Le représentant légal de la victime ou bien le conseil de famille si la victime est mineure ou majeure protégée.

  • Que se passe-t-il lorsqu’un mineur est responsable d’un accident de la route ?

    Que se passe-t-il lorsqu’un mineur est responsable d’un accident de la route ?

    D’ordre général, la personne qui est à l’origine du dommage doit indemniser la victime. Dans le cas d’un accident causé par un mineur, les règles diffèrent. 

    Les responsables légaux sont co-responsables des dommages causés par l’enfant mineur. Ils devront payer les dommages et intérêts à la victime.

    Le rôle du mineur 

    Si les parents doivent indemniser financièrement la victime, le mineur en cause reste responsable pénalement et peut faire personnellement l’objet de sanctions pénales.

    Lorsque votre enfant est coupable d’un accident de la route, la première étape de votre assureur est d’indemnisé les victimes de l’accident pour répondre aux frais urgents. Par la suite, votre assureur est en droit de vous poursuivre ainsi que votre enfant qui a commis une faute grave et qui est à l’origine d’un préjudice tant moral que physique. Il est important que votre assurance privée (RC familiale) vous protège d’éventuelle fautes de votre enfant et de ses conséquences.

    La responsabilité civile

    S’il n’y pas faute inexcusable de la victime, les parents du mineur sont responsables civilement devant la loi du préjudice causé par l’accident de circulation de leur enfant. D’où l’importance d’être couvert par une assurance de responsabilité civile.

    La responsabilité civile des parents est engagée lorsque deux conditions sont réunies. Les parents exercent l’autorité parentale sur le mineur. Sans ça, la responsabilité des parents ne peut être engagée. A noter que l’autorité parentale prend fin à la majorité de l’enfant. De plus, le mineur doit vivre chez ses parents. Les parents ne sont pas tenus responsables lorsque l’enfant n’habite pas sous le même toit qu’eux pour une cause admissible. 

    Cas particulier : Parents divorcés

    Lorsque les parents sont divorcés, seul le parent chez qui le mineur réside habituellement sera civilement responsable des dommages causés par son enfant. Dans cette même lignée, si le mineur cause des dommages lors d’un droit de visite chez l’un de ses parents, c’est le parent qui a la garde habituelle qui devra indemniser la victime. 

    Quelles sont les dérogations à la responsabilité parentale ?

    Les représentants légaux peuvent chercher à prouver qu’ils n’ont pu empêcher la conduite qui a causé le dommage tout en démontrant qu’ils n’ont commis aucune faute en matière de supervision ou d’éducation. Mais les tribunaux désapprouvent souvent cette idée. Ils refusent souvent de renoncer à la responsabilité parentale.

    Cependant, la responsabilité parentale peut être réduite ou partagée lorsque la victime fait elle-même partie de la source du préjudice qu’elle a subi.

    Le mineur peut être reconnu responsable ?

    Théoriquement, les responsables légaux d’un mineur sont responsables de ses actes. Cependant, certains tribunaux reconnaissent aujourd’hui qu’en cas de négligence grave, la responsabilité personnelle de l’enfant sera reconnue. Bien sûr, tout dépend des circonstances et de l’âge du mineur. S’il est reconnu responsable, le mineur devra payer ses dettes à l’aide des biens qu’il gagnera plus tard.

    Le droit à une indemnisation pour le mineur ?

    En cas d’accident de la route, et sans procès-verbal, le mineur, âgé de moins de 16 ans, s’il est passager, cycliste ou piéton a le droit à une indemnisation même en cas de faute grave de sa part.

    Lorsque votre enfant est responsable d’un accident, il y a de nombreuses démarches à suivre. De nombreux facteurs sont à prendre en compte pour réparer honnêtement les préjudices moraux et physiques subis par la victime. Pour connaitre la démarche à suivre, référez vous à des professionnels qui sauront vous accompagner durant la procédure d’indemnisation.

  • 10 Tips to Help You Cut Down on Drinking

    Information provided on Forbes Health is for educational purposes only. Your health and wellness is unique to you, and the products and services we review may not be right for your circumstances. We do not offer https://yourhealthmagazine.net/article/addiction/sober-houses-rules-that-you-should-follow/ individual medical advice, diagnosis or treatment plans. For personal advice, please consult with a medical professional.

    Who Can Benefit From Tapering Their Alcohol Intake

    Your liver can start to heal, your risks of heart disease and cancer go down, and you may begin to sleep better. Say you don’t have any cravings when you go without drinking. All the same, “a quick drink” often turns into three or four drinks.

    Are you coping with stress in a healthy way?

    • They include naltrexone, which helps ward off cravings and reduce the pleasurable effects of drinking.
    • Tapering helps people stop using alcohol and other substances in small and manageable steps.
    • Start by estimating how much you drink on a daily basis—and be honest with yourself.
    • It should not be used in place of the advice of your physician or other qualified healthcare provider.
    • Tapering will normally create less severe alcohol withdrawal symptoms but will spread them out over a prolonged period.
    • Quitting alcohol can lead to improved physical health, better mental clarity, enhanced relationships, increased productivity, financial savings, and a reduced risk of accidents or health issues related to drinking.

    Also, it will allow structural brain changes to partially correct and memory or cognitive functions such as problem-solving, attention span, and rational thinking will increase,” Weber explained. In lieu of an alcoholic beverage before sleep, try other alternatives like decaffeinated warm tea or warm milk. In general, better sleep also improves mood and quality of life. When you take a break from alcohol, “sleep patterns will often return to normal and REM sleep and quality of sleep will return to healthy patterns,” Weber said. Even a temporary break from alcohol can help the skin feel and look more rejuvenated and refreshed.

    Gauge how you feel

    The stress of the COVID-19 pandemic has taken a toll on everyone, but especially on those who have battled the virus and now have lingering symptoms. She enjoys interviewing medical experts and researchers about their work and is passionate about communicating accurate and relevant health information to the public. Dairy products in general are good sources of calcium, vitamin D, and other vitamins and minerals that you’ll need to replenish to stay healthy and fight cravings. Omega-3-rich fish like salmon and mackerel may also help improve focus and overall brain health. Acamprosate is believed to work by restoring balance to certain neurotransmitters in the brain that are disrupted by long-term alcohol overuse. The question you need to ask yourself is not “ Shall I have a drink now” but “Do I want to become a drinker again and never be allowed to stop?

    Knowing why you drink is essential, says Cyndi Turner, LCSW, LSATP, MAC, a Virginia therapist specializing in addiction treatment and alcohol moderation. Maybe you don’t think you depend on alcohol exactly, but you still wonder whether you might be drinking too much. No content on this site, regardless of date, should ever be used as a substitute for direct medical advice from your doctor or other qualified clinician.

    Satisfying hobbies can distract you from wanting to drink, but they also help you relax — something everyone needs to do. Feeling at your best physically can boost resilience and emotional strength, equipping you to weather challenges that trigger the desire to drink. If you know that some situations have high peer pressure around drinking, you shouldn’t feel bad if you choose to rely on a white lie like “I’m allergic.” or “It interacts with my medications.” to ease the refusal. Letting others know about your choice to stop drinking may help motivate you to stick with your decision.

    how to cut back on alcohol without withdrawal

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    how to cut back on alcohol without withdrawal

    “Once you have a sense of how much you’re drinking, it’s helpful to track how many drinks you’re having per day,” says Witkiewitz. “You could use a calendar, journal or any number of tracking apps.” Drink Control Alcohol Tracker or Less are two examples of free tracking apps available on iOS devices. Disulfiram is a pill that causes unpleasant side effects when combined with alcohol. This causes you to feel hangover symptoms shortly after drinking. A number of medications can help people who are moderately to severely dependent on alcohol.

    • You will have an imbalance of excitatory and inhibitory chemicals in your nervous system.
    • This can help your body adjust, and it can be easier to manage than quitting cold turkey.
    • So it’s sometimes easier to increase drink-free days, rather than reducing the quantity on drinking days, or to quit altogether for a period of time.
    • For one thing, it creates tangible goals for the person tapering to reach, helping to build their confidence in themselves and the belief that they can eventually stop drinking completely.

    It can take between two to four days for the symptoms of delirium tremens to fully manifest, and at least another three days for them to run their course. Finding yourself drinking more than you intend to every time? There is no shame in admitting this — the National Survey on Drug Use and Health found that 28.9 million Americans suffered from alcohol use disorder in 2023 alone. There are ways you can cut down on your drinking without quitting entirely. We’ve gathered some tips and tricks on the best ways to cut down on drinking alcohol that can help you practice mindful drinking.

    We aim to change how you feel about your drinking so that getting free becomes easy, enjoyable and you do not miss anything. You may be worried that quitting comes with bad physical symptoms such as trembling hands, nausea, sweating and other effects. However, these are extremely uncommon and any site that mentions them will say that too in the small print. As long as you use a drug-free method that also ensures that you understand the psychological aspects of alcohol addiction – these tips will help you.

    Tell family members and friends you want to get healthier.

    You’re likely to be in situations where you’ll be offered a drink. And practice what you might say as a follow-up explanation if someone ask. There’s a reason you’ve reached the decision to quit or cut back.

    The willpower and cold turkey method is likely to cause abject misery and failure because of the feeling of giving up something that you want and need. So please read our world-famous tips but you must remember that drinking is like being trapped in a maze. Sober House Rules: What You Should Know Before Moving In Enrich your soul by volunteering at that nonprofit you’ve been eyeing. Show your friends that a sober party can actually be a pretty good time. You may find that there things you enjoy a lot more than alcohol. While we’re on the subject, a plate of fries after drinking is not a magical hangover cure.

  • Accident de la route, le constat, comment ca marche ?

    Accident de la route, le constat, comment ca marche ?

    En cas d’accident de la route, comment le constat se déroule-t-il ? Quelles démarches réaliser au niveau des assurances ? Il est parfois difficile de s’y retrouver. Un accident nécessite quelques interventions si vous souhaitez être indemnisé. C’est pour cela qu’il faut s’y prendre correctement avec les parties concernées pour que tous puissent être indemnisés de l’accident encouru. Nous ne sommes jamais vraiment préparés à ce genre de situation. C’est pourquoi nous allons voir dans cet article comment procéder lorsqu’un accident de la route arrive. Il est impératif de réaliser les étapes suivantes dans l’ordre pour un bon déroulement du constat.

    Déclarer l’accident

    Après vous être mis en sécurité sur un bord de route et vous être muni d’un gilet jaune et d’un triangle de signalisation, il est primordial d’appeler les secours afin de signaler l’accident en cours en composant le 15 si des dommages corporels sont constatés. Voici une liste détaillée de ce qu’il est nécessaire de mentionner au téléphone lors de l’accident :
    • S’identifier et fournir un numéro de téléphone,
    • Localiser le lieu ou la zone de l’accident le plus précisément possible,
    • Expliquer la nature et les circonstances de l’accident,
    • Chiffrer le nombre de personnes ou de véhicules impliqués dans l’accident, évaluer leur état de santé et indiquer les gestes de premiers secours qui ont été administrés,
    • Préciser s’il y a des risques d’incendie, d’explosion ou de collision avec d’autres véhicules impliqués dans l’accident,
    • Attendre les instructions de l’opérateur avant de raccrocher.
    • Apportez des précisions, le constat

      Il faut ensuite appeler les forces de l’ordre ( Police et Gendarmerie ) pour les prévenir qu’un accident gêne actuellement la circulation. Votre assureur se doit de vous remettre un constat amiable que vous devrez remplir lors de l’accident. Il peut aussi se faire en ligne via une application mobile (e-constat) qui a exactement la même valeur juridique que le constat papier traditionnel. Une fois rempli, il sera envoyé à votre assureur. Vous recevrez un sms de confirmation ainsi qu’un format PDF envoyé à votre boite mail. Il rassemble de nombreux renseignements précieux nécessaires sur l’accident. Or, il faut tout de même savoir qu’en cas de dommages corporels, un procès-verbal devra être établi obligatoirement par la police et la gendarmerie s’étant rendue sur les lieux de l’accident. Le constat doit être rempli et signé par les deux conducteurs de préférence sur les lieux même de l’accident. Son envoi doit être rapide ! Vous disposez de 5 jours ouvrés maximum pour remplir le constat d’accident. Si toutefois vous vous retrouvez impliqué dans un accident avec plus d’un véhicule, vous devrez remplir un constat amiable avec le véhicule se trouvant devant vous ainsi qu’avec celui se trouvant derrière vous.

      Que faire en cas de refus de constat amiable ?

      Si l’autre conducteur refuse de se livrer à un remplissage de constat amiable et qu’il préfère fuir les lieux de l’accident, relevez si possible le numéro de sa plaque d’immatriculation et mentionnez son refus d’obtempérer dans la partie « observations « au recto du contrat. En revanche, si des sinistres sont constatés sur votre véhicule lors de l’accident, tous les frais seront à votre charge, comme si vous étiez le responsable de l’accident. Concernant les sinistres corporels dus à l’accident, vous pourrez faire appel au FGAO qui pourra vous indemniser en fonction de la gravité de vos blessures.

      Vous êtes la seule victime impliquée dans l’accident de voiture

      Si vous êtes responsable du sinistre, il est préférable pour vous d’être muni d’une assurance tous risques. Dans le cas contraire, tous les frais seront à votre charge. Concernant les frais médicaux, ils ne seront pas non plus pris en charge si vous êtes le responsable de l’accident sauf si vous avez souscrit à une garantie Dommages corporels.

  • Les préjudices indemnisables en tant que victime d’un accident – PARTIE 2

    Les préjudices indemnisables en tant que victime d’un accident – PARTIE 2

    suite de l’article les préjudices idemnisables

    Les postes de préjudices reconnus pour permettre d’indemniser les victimes d’accidents de façon plus juste sont dictés par la nomenclature DINTILHAC. Cette nomenclature est un outil de travail commun dans l’intérêt des victimes. Découvrez une liste simple de ces préjudices indemnisables en tant que victime afin de défendre vos droits.


    Préjudices : Les Dépenses de Santé


    Ainsi, en matière de frais médicaux, de soins, de frais pharmaceutiques ou autres, aucuns frais ne doit rester à charge de la victime.

    La victime pourra donc obtenir l’indemnisation des frais qui n’ont pas été remboursés par un organisme de sécurité sociale ou une mutuelle.

    • Les dépenses de santé actuelles (DSA) : pour rappel, en matière d’indemnisation des préjudices corporels, la victime d’un accident doit pouvoir obtenir une réparation intégrale des préjudices (notamment financiers) qu’elle a subie.
    • Les dépenses de santé futures : La victime peut subir, en raison de la gravité de ses séquelles, un préjudice financier en lien avec les dépenses qu’elle doit supporter pour se soigner, et ce même après la consolidation de ses séquelles. Ces dépenses peuvent être de plusieurs ordres : appareillage, prothèses, renouvellement de matériel, médicaments … Dans tous les cas, et sur présentation de justificatifs, la victime pourra obtenir l’indemnisation de ces frais à venir.

    préjudices : Les pertes de Gains Professionnels Actuelles (PGPA)


    Le groupe de travail DINTILHAC a permis d’apporter une définition permettant une indemnisation nouvelle de ce poste de préjudice. Ainsi, les PGPA constituent les pertes actuelles de revenus effectivement ressenties par une victime du fait de son dommage subi. L’objectif dans l’indemnisation de ce poste de préjudice est de permettre une réparation financière dans la sphère professionnelle en raison d’un arrêt de travail en lien avec l’accident ou le dommage subi.

    La victime obtiendra donc par exemple une indemnisation pour la partie de son salaire non prise en charge par son employeur ou son organisme de sécurité sociale.


    Les frais de Logement Adapté (FLA) / Frais de Véhicule Adapté (FVA)


    La gravité de certains accidents peut entraîner la nécessité pour les victimes de procéder à un changement important dans la vie de tous les jours. Ainsi, un logement ou un véhicule peut être adapté en fonction des besoins de la victime.

    Ces changements génèrent de façon certaine un coût important, qui pourra, sur présentation de justificatifs, être indemnisé à leur juste valeur.


    Le Préjudice d’Agrément (PA)


    Lorsqu’une victime se trouve, après son accident, dans une situation qui rend impossible la pratique (voire la reprise), d’une activité ludique ou sportive qu’elle exerçait avant le fait accidentel, elle devra obtenir une indemnisation au titre d’un préjudice d’agrément subi.


    Les Souffrances Endurées (SE)


    Anciennement appelé « Pretium Doloris » (prix de la douleur) ce poste de préjudice permet d’indemniser la victime pour l’ensemble des douleurs physiques et psychiques ressenties du jour de son accident, à sa date de consolidation de ses séquelles.

    L’indemnisation de ce poste doit intégrer également les conséquences subies par la victime des suites des douleurs ressenties (par exemple, une victime s’est cassé une jambe dans un accident de la route : les souffrances endurées indemniseront les douleurs ressenties du fait de la jambe cassée, mais également la nécessité pour la victime accidentée de se déplacer notamment à l’aide de béquilles).


    L’Assistance par une Tierce Personne (ATP)


    Dans certains, en raison de son état de santé, la victime d’un accident peut avoir recours, avant sa date de consolidation, à une assistance pour l’accomplissement de certains gestes de la vie courante (pour se laver, pour s’habiller, pour faire ses courses, pour faire à manger).

    Cette assistance occasionne d’importants frais pour la victime qui devront, conformément au principe de réparation intégrale être indemnisés à leur juste valeur.


    Les préjudices de Frais Divers (FD)


    L’indemnisation de ce poste de préjudice permet à la victime d’obtenir la réparation financière de tous les frais restés à charge qui n’ont pas fait l’objet d’un poste reconnu dans la nomenclature DINTILHAC. Par exemple, la victime pourra être indemnisée des frais de déplacement (taxi, essence, transport en commun) qu’elle a dû avancer pour suivre des soins en lien avec son accident.

    Les frais d’assistance que la victime doit supporter dans le cadre d’une expertise devront également être indemnisés.


    Dans tous les cas, il est important de retenir deux points essentiels :

    • Une victime doit pouvoir obtenir une indemnisation intégrale des préjudices en lien avec son accident.
    • Pour obtenir une juste indemnisation, la victime doit faire appel à un professionnel du droit indemnitaire.

  • Les préjudices indemnisables en tant que victime d’un accident – PARTIE 1

    Les préjudices indemnisables en tant que victime d’un accident – PARTIE 1

    Les postes de préjudices reconnus pour permettre d’indemniser les victimes d’accident de façon plus juste sont dictés par la nomenclature DINTILHAC. Cette nomenclature et un outil de travail commun dans l’intérêt des victimes. Découvrez une liste simple de ces préjudices indemnisables en tant que victime afin de défendre vos droits.


    Les préjudices indemnisables extra-patrimoniaux : quelques exemples pour l’indemnisation des victimes


    Une victime d’accident subie de façon systématique des préjudices de nature extra-patrimoniale : il s’agit des troubles physiologiques (atteinte à l’intégrité corporelle notamment) subis par la victime du jour de l’accident à la date de consolidation (préjudices temporaires), et même après cette date de consolidation (préjudices permanents).

    En d’autres termes, l’indemnisation du préjudice corporel d’une victime d’accident a un seul but : permettre (grâce à la réparation financière) de replacer la victime dans une situation dans laquelle elle se trouvait avant son accident.

    • Les préjudices extra-patrimoniaux temporaires : il s’agit des préjudices retenus avant la date de consolidation de la victime. C’est-à-dire la date à laquelle on considère que les séquelles subies par la victime sont stabilisées et donc susceptibles d’aucune nouvelle évolution.

      La notion de consolidation est essentielle dans le processus indemnitaire de la victime, puisqu’elle permet de distinguer l’indemnisation des préjudices temporaires (avant consolidation) de l’indemnisation des préjudices permanents ou définitifs (après consolidation).

    • Les préjudices extra-patrimoniaux permanents : dans certains cas, les victimes d’accident et de dommages corporels peuvent subir des préjudices de nature extra-patrimoniale après leur date de consolidation. Le principe est simple : si la victime justifie l’existence de ces préjudices, elle obtiendra leur indemnisation.


    Le Déficit Fonctionnel Temporaire (DFT)


    L’indemnisation de ce poste de préjudice permet à la victime d’obtenir une réparation pour la gêne qu’a occasionnée l’accident dans sa sphère personnelle. Cette gêne dans l’accomplissement des gestes habituels de la vie quotidienne, tant sur le plan de la vie privée que dans le cadre professionnel, universitaire ou autre, doit permettre à la victime d’un accident d’obtenir une juste indemnisation.

    Le Déficit Fonctionnel Temporaire peut être « total » quand la victime est dans une incapacité totale (c’est le cas lors d’une hospitalisation) ; il peut être également qualifié de partiel.


    Le Déficit Fonctionnel Permanent (DFP)


    À la suite d’un accident, la victime peut conserver des séquelles définitives qui devront nécessairement être indemnisées.

    Ainsi, l’indemnisation de ce poste de préjudice devra, dans un premier temps, prendre en compte les séquelles imputables à l’accident, ainsi que l’âge de la victime au jour de cet accident. De plus, devra être intégré dans le calcul de l’indemnisation deux éléments nouveaux : les éventuelles souffrances permanentes (c’est-à-dire ressenties après la date de consolidation de la victime), ainsi que la diminution de la qualité de vie de la victime des suites de son accident.


    Le Préjudices Esthétique Temporaire (PET)


    L’indemnisation de ce poste de préjudice permet à la victime d’obtenir la réparation financière des éléments cicatriciels qui sont retrouvés dans les suites immédiates de l’accident, mais qui disparaissent au fil du temps.

    C’est notamment le cas lors des contusions, où la victime peut présenter des hématomes, qui ont vocation à disparaître plusieurs semaines après la survenance de l’accident.Pour autant, même si ces cicatrices sont temporaires, elles doivent être indemnisées à leur juste mesure.


    Le Préjudice esthétique Permanent


    Ces postes de préjudices indemnisables permettent d’indemniser le caractère gênant et disgracieux des éléments cicatriciels retrouvés sur la victime après sa date de consolidation. Par exemple, une cicatrice opératoire, qui reste visible durant plusieurs années, et qui au regard de son aspect, devra être indemnisée dans ce poste.

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