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  • Les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière

    Les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière

    Les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière font partie essentielle des publicités que l’on aperçoit à la télévision, sur les réseaux sociaux ou parfois sous forme d’affiche. Ces campagnes, souvent présentées sous la forme d’un court-métrage, ont pour objectif de toucher les téléspectateurs. Mais ces campagnes de sensibilisation ont elles un réel impact sur le public qui les regarde ?

    L’évolution des campagnes de sécurité routière

    Les campagnes de sécurité routière ont évolué conjointement à la société et au secteur automobile. Dans les années 70, les campagnes de sécurité routière abordent notamment le thème de la vitesse ainsi que de la sécurité des enfants sur la route. Ce dernier thème est resté d’actualité au fil des années puisqu’il s’agit d’une idée qui marque les esprits de par l’émotion qu’elle provoque. Dans les années 80 se sont rajoutés le thème de l’alcool au volant et de la ceinture de sécurité. S’en suivent les années 90 avec lesquelles le changement d’objectif des campagnes de la sécurité routière est net. Les publicités s’adressent désormais directement aux conducteurs irresponsables et leur font voir la réalité des choses : lorsque le drame d’un accident provoque le malheur d’une famille entière. Ces nouvelles campagnes, qui s’adressent notamment aux jeunes conducteurs, évoluent et présentent maintenant des solutions au problème, comme celle de limiter son taux d’alcoolémie. Depuis les années 2000, les campagnes sont honnêtes et traitent de l’ensemble des sujets responsables de la majorité des accidents sur la route. Les campagnes sont de plus en plus violentes, pour faire comprendre aux téléspectateurs qu’au-delà des images il y a de vraies vies derrière un accident de la route. Les campagnes actuelles aiment mettre en avant l’onde de choc qui est provoquée par un accident. En effet, il est important de concevoir que les victimes ne sont pas seulement les personnes impliquées dans l’accident, leur entourage, leurs proches, les autres usagers de la route sont des victimes indirectes de leurs malheurs.

    L’impact des campagnes sensibilisation à la sécurité routière

    Si les campagnes de sensibilisation n’ont pas cessé d’exister au fil du temps, c’est parce que leur efficacité a été maintes fois prouvée. En effet, si le taux de mortalité sur la route a connu de forts piques dans le temps, celui-ci a tout de même fortement diminué au fil des années. Cette évolution positive a été possible grâce à la mise en place de campagnes de sensibilisation plus réelles mais également grâce à l’évolution d’une réglementation plus stricte. Lors des premières campagnes de sensibilisation, le nombre de morts sur la route s’élevait environ à 20 000 personnes. En près de 50 ans, ce chiffre a évolué et aujourd’hui la route serait responsable de moins de 4000 morts par année. Beaucoup d’automobilistes n’ont pas conscience qu’ils peuvent représenter un danger potentiel sur la route. Les campagnes de sensibilisation sont un bon moyen de faire comprendre qu’un accident de la route peut arriver à n’importe qui. Ces campagnes sont idéales pour sensibiliser sur les conséquences dramatiques d’un accident de la route. En revanche, pour être efficaces, ces campagnes de sensibilisation à la sécurité routière doivent montrer le bon exemple. Pour faire changer les habitudes de chacun, et diminuer les comportements dangereux sur la route, il est important de donner la bonne solution.
  • Que faire en cas d’accident à vélo ?

    Que faire en cas d’accident à vélo ?

    Les cyclistes sont souvent confrontés à des accidents. Ils sont plus vulnérables étant donné qu’ils sont à l’air libre sur leur vélo. Aucune carrosserie ne peut les protéger.

    En cas d’accident de la route à bord de votre vélo, vous pouvez obtenir une <a href= »https://cabinet102.monaccident.fr/vos-droits indemnisation</a> pour vos dommages corporels ainsi que vos dommages matériels. 

    Mais alors que dois-je faire ?

    Je suis victime d’un accident de la route à bord de mon vélo, les démarches à suivre

    Admettons que l’accident a lieu mais qu’au final vous n’avez aucunes séquelles. Vous n’avez pas de dommages corporels et votre vélo est intact.

    Vous aurez sans doute envie de continuer votre route comme si de rien n’était.

    Prenez quand même le temps pour être sûr qu’il n’y a aucun dégât, que ce soit corporels ou matériels.

    Également, ne reprenez pas la route sans avoir noté les coordonnées de l’automobiliste responsable de votre accident. 

    Et, dans l’éventualité où c’est possible, prenez les coordonnées d’un ou deux témoins présents sur la scène de l’accident.

    C’est très important dans le cas où vous vous apercevez que vous avez des dommages corporels ou bien matériels dû à l’accrochage. Vous aurez donc besoin de prendre contact avec ces différentes personnes.

    Dans chaque cas d’accident de vélo, il est primordial de remplir un constat. Il permet aux assurances de prouver chaque responsabilité.

    Veillez à recenser chaque détail.

    Que faire en cas de dommages sur mon vélo ?

    Vous avez le droit à une indemnisation dans le cas où votre vélo a été endommagé.

    En effet, votre vélo, à la suite d’un accident de la route dû à un automobiliste, a subi des dommages.

    L’assureur de l’automobiliste prendra en charge votre indemnisation à la suite des dommages causés à votre vélo.

    L’indemnisation en cas de dommages corporels

    En cas d’accident avec un automobiliste à bord de votre vélo, vous bénéficierez d’une indemnisation complète de la part de l’assureur de l’automobiliste responsable de vos dommages corporels.

    En revanche, il existe une exception à l’indemnisation.

    En effet, si vous êtes à l’origine d’une faute grave, inexcusable, “une faute volontaire d’une exceptionnelle gravité exposant sans raison valable son auteur à un danger dont il aurait dû avoir conscience”

    Dans ce cas-là, vous ne pourrez pas obtenir d’indemnisation suite de vos dommages corporels.

    Je suis automobiliste et j’ai un accident avec un cycliste, que faire ?

    Lorsque vous êtes automobiliste et que vous avez un accident avec un cycliste, plusieurs actions sont nécessaires.

    • Tout d’abord, mettez-vous en sécurité, avec le cycliste, pour ne pas gêner la circulation. 
    • Sécurisez la zone avec un triangle de signalisation et portez votre gilet fluorescent.
    • Prenez contact avec les pompiers dans le cas où le cycliste présente des dommages corporels. Vous pouvez également lui proposer de le déposer aux urgences si les dommages sont mineurs.
    • Dans le cas où le cycliste est gravement blessé, laissez-le, ne le touchez pas et attendez les pompiers ou le SAMU qui sont qualifiés pour lui prodiguer les premiers soins.

    Les dommages sont uniquement matériels, que faire ?

    Dans ce cas, remplissez le constat à l’amiable avec le cycliste et expliquez bien les circonstances de l’accident.

    Faites une déclaration à votre assurance auto par lettre recommandée dans les cinq jours qui suivent l’accident.

    Joignez, à ce courrier, une copie du procès-verbal, le constat ainsi que d’éventuelles preuves de l’accident comme un témoignage ou des photos.

    Une expertise aura ensuite lieu pour constater les dégâts et évaluer l’indemnisation.

  • Un piéton est victime d’un accident, un automobiliste est en cause, que faire ?

    Un piéton est victime d’un accident, un automobiliste est en cause, que faire ?

    Les piétons, usagers de la route, sont des personnes très vulnérables face à tous types de véhicules. Quelles sont les démarches à effectuer lorsqu’un accident de la route a lieu entre un piéton et un véhicule motorisé ?

    Entreprendre différentes actions basiques.

    Tel que prévenir les secours. Bien sûr, nous devons agir en fonction de la gravité des blessures du piéton ainsi que de l’automobiliste. Il faut que la victime soit prise en charge le plus rapidement possible.

    Appeler les secours doit être un réflexe.

    Également, il faut prévenir les forces de l’ordre, dans l’éventualité où il n’y a aucun blessé, il faut tout de même prévenir les forces de l’ordre le plus vite possible. Elles auront la charge du procès-verbal afin de déterminer la responsabilité de chacun. Et ces derniers pourront également constater les dégâts, matériels et corporels.

    De plus, vous devez faire un constat à l’amiable.

    Effectivement, un accident qui implique un piéton reste un accident de la route qui affecte deux parties. Il est important de faire ce constat. Vous devez y inscrire votre identité, votre assurance et bien sûr la description totale de l’accident.

    Le constat est très important pour les assurances notamment au sujet de l’<a href= »https://cabinet102.monaccident.fr/vos-droits »>indemnisation</a>.

    Il faut envoyer ce constat à votre assurance avant les 5 jours suivant la date de votre accident.

    Je suis un piéton et je suis victime d’un accident, j’ai été renversé, que dois-je faire

    4 conditions importantes s’offrent à vous.

    Premièrement, vous devez identifier le responsable de l’accident, vous avez besoin de ses coordonnées (nom, prénom, adresse, assurance).

    Ensuite, vous devez prévenir la Sécurité sociale, envoyez tous les documents que votre médecin vous aura confié.

    Si vous avez contracté une garantie individuelle accident :

    Vous envoyez, à votre assureur, une déclaration d’accident par lettre recommandée dans les jours qui suivent l’accident.

    Vous expliquez, dans un courrier, la totalité de l’accident, comment il s’est déroulé et ce qu’il a engendré (comme un arrêt de travail ou encore une hospitalisation).

    J’ai eu un accident en tant que piéton, vais-je être indemnisé

    Vous avez eu un accident en tant que piéton. L’assureur de l’automobiliste responsable se doit de vous indemniser.

    Dans ce cas, l’assureur du responsable doit vous contacter pour obtenir plusieurs informations nécessaires et vous faire une proposition d’indemnisation.

    Que faire si l’automobiliste, responsable de l’accident, prend la fuite

    Vous êtes automobiliste et êtes à l’origine d’un accident envers un piéton. Vous devez vous arrêter, c’est une obligation. Notamment pour constater les dégâts, mais aussi pour être identifié.

    Le cas contraire, vous commettez un délit, le délit de fuite.

    L’automobiliste responsable a pris la fuite, comment vais-je être indemnisé en tant que piéton

    Bien évidemment, vous ne pouvez pas être indemnisé par l’assureur du responsable. Dans ce cas, vous pouvez faire appel aux fonds de garantie des assurances obligatoire.

    Attention tout de même, les fonds de garantie des assurances obligatoires n’indemnisent que vos blessures corporelles, il ne s’agit pas, ici, des dommages matériels.

  • Victime d’un accident de la route, un piéton a-t-il le droit à l’indemnisation ?

    Victime d’un accident de la route, un piéton a-t-il le droit à l’indemnisation ?

    S’ils sont victimes d’un accident de la route, les piétons, autant que les cyclistes, sont en droit de toucher une indemnisation. Cependant, ce droit ne s’applique pas s’ils ont commis une faute inexcusable. Cette notion suppose que le piéton a volontairement provoqué l’accident, dans le cadre d’un comportement suicidaire par exemple. Autre cas possible, le piéton a commis une erreur dont il aurait dû avoir conscience, comme traverser une autoroute. Certaines victimes, de par leur âge, ne sont pas soumises aux mêmes règles. Le principe de faute inexcusable ne leur est pas applicable. Ce cas-là comprend les mineurs de moins de 16 ans ainsi que les personnes âgées de plus de 70 ans.

    La procédure d’indemnisation pour le piéton

    Lorsqu’un piéton est impliqué, de près ou de loin, dans un accident incluant un véhicule à moteur, il est nécessaire de réaliser certaines démarches. Il est important de récupérer le nom, l’adresse du conducteur, ainsi que le nom de sa société d’assurance et son numéro de contrat. Ces informations doivent être gardées par la victime ou par son accompagnant en cas de mobilité réduite. Dans la similarité d’un processus d’indemnisation classique, l’assurance de la personne responsable de l’accident doit être informée des dégâts dans les cinq jours ouvrés, suite auxquels elle va faire parvenir un courrier à la victime l’informant de ses droits. Le piéton, lorsqu’il est une victime, dispose de plusieurs opportunités : l’obtention gratuite du procès-verbal ainsi que l’assistance de l’avocat ou du médecin de son choix si un examen médical l’exige. C’est durant cette étape que l’assurance du responsable va récupérer des informations personnelles sur la victime qui vont l’aider à estimer l’indemnisation.

    L’offre d’indemnisation

    Une fois le montant d’indemnisation évalué au regard des blessures, l’assureur peut présenter une offre d’indemnisation à la victime dans les huit mois qui suivent l’accident ou dans un délai de trois mois à la suite de la demande de la victime. L’indemnisation doit couvrir l’ensemble des dommages subis, cependant elle peut être minimisée selon la part de responsabilité de la victime dans l’accident. Si la victime accepte l’offre, elle recevra son indemnisation dans les 45 jours suivant la validation de l’offre. Dans le cas d’un désaccord entre l’assureur et la victime, cette dernière peut demander une offre plus adaptée, ou saisir le tribunal. N’importe quel individu impliqué dans un accident impliquant lui-même un véhicule à moteur, est en droit de toucher une indemnisation. Celle-ci diffère selon plusieurs critères. Pour être certain de toucher la somme méritée, il est important de faire appel à des professionnels qui travaillent hors des systèmes d’assurance, et qui seront vous apportés de vraies réponses.
  • Les accidents de la route chez les jeunes conducteurs

    Les accidents de la route chez les jeunes conducteurs

    Les accidents de la route sont un fléau. Lourds de conséquences et malheureux, ils sont souvent la conséquence d’une conduite inattentive, notamment de la part des jeunes conducteurs.

    Les accidents liés aux excès de vitesse

    Les excès de vitesse sont la cause de mortalité la plus importante sur les routes. Ce sont le plus souvent des jeunes automobilistes âgés de 18 à 35 ans qui sont le plus attirés par la vitesse. En effet, plus de 60% des personnes âgées entre 18 et 35 ans avouent être souvent au-dessus de la vitesse limite autorisée. Le risque est, malheureusement, très important, car l’excès de vitesse est la cause du plus grand nombre d’accidents sont liés à l’utilisation du téléphone portable en conduisant. 57% des 18-25 ans avouent téléphoner en conduisant et 63% d’entre eux avouent consulter leurs réseaux sociaux ainsi qu’envoyer des SMS au volant. Utiliser son téléphone en conduisant augmente le risque d’accident par 3. L’utilisation du téléphone portable au volant est strictement interdite par la loi, peu importe qu’il soit tenu en main, en kit main libre ou encore en oreillette. Le conducteur risque une amende de 135€ et un retrait de 3 points sur son permis de conduire.

    Les accidents liés à la fatigue

    Les jeunes conducteurs sous-estiment souvent les risques d’accident à cause de la fatigue. Peut-être dû à un manque d’expérience, 65% des jeunes conducteurs prennent le volant de nuit ou quand ils sont fatigués, prêts à dormir. Le risque est très important quand on sait que sur l’autoroute il s’agit de la première cause de mortalité. Ce qui est important à savoir est que conduire après 17h d’éveil revient à conduire avec une alcoolémie de 0,5g par 100ml de sang. Il est conseillé, pour les longs trajets, de faire une pause toutes les 2 heures et surtout, il est très conseillé de faire une pause avant de se sentir fatigué.

  • L’assurance automobile obligatoire, la garantie responsabilité civile

    L’assurance automobile obligatoire, la garantie responsabilité civile

    Chaque propriétaire d’un véhicule terrestre motorisé se doit, obligatoirement, de contracter une assurance.

    Cette assurance est la garantie responsabilité civile, elle est aussi appelée assurance au tiers. Cette assurance vous couvre en cas de dommages envers un tiers. C’est à dire un passager, un piéton, un autre conducteur ou encore un autre véhicule.

    Par exemple, vous êtes à l’origine d’un accident de la route. Vous transportez avec vous un passager qui ressort avec des dommages corporels. C’est votre assurance qui prend en charge l’indemnisation de ce passager.

    L’assurance facultative, par précaution

    Vous êtes assuré et avez donc contracté la garantie responsabilité civile, elle est obligatoire, vous n’avez pas le choix. Mais, vous trouvez que cette assurance n’est pas suffisante, vous avez besoin d’être rassuré davantage.

    Il existe plusieurs assurances facultatives auxquelles vous pouvez souscrire si vous avez besoin d’être rassurés et si vous ressentez la nécessité d’une protection accrue.

    Voici quelques exemples de garantie :

    – Bris de glace.

    – Incendie et vol.

    – Dommages collision.

    – Tous risques / tous accidents.

    Il existe également plusieurs assurances atypiques comme la garantie attentat et acte de terrorisme ou encore la garantie catastrophes naturelles.

    Il y a aussi les garanties qui viennent en complément. La garantie appelée « contenu du véhicule », cette assurance intervient en cas de perte, vol ou dégradation du contenu personnel ou professionnel de votre véhicule.

    L’assurance la plus fréquemment contractée par les individus est la garantie personnelle du conducteur. Cette garantie fait partie de l’assurance tous risques et prend en charge les dommages corporels du conducteur peu importe sa responsabilité dans l’accident.

    De plus, la garantie personnelle du conducteur prend également en charge les frais médicaux ainsi qu’une éventuelle perte de revenus due à un arrêt de travail.

    L’indemnisation des dommages matériels

    Un contrat d’assurance auto est souvent compléter par une garantie des dommages matériels, appelé dommage collision ou garantie tierce collision. Cette dernière couvre le remboursement des dommages causés à votre véhicule pendant un accident, peu importe la responsabilité du conducteur.

    Par exemple, cette garantie intervient lors d’un accident concernant un autre véhicule comme une voiture, une moto, un bus. Vous êtes rentrés en contact, en collision avec un véhicule terrestre motorisé, la garantie dommage collision prend en charge l’indemnisation des dommages matériels.

    Elle intervient également lorsqu’il s’agit d’un piéton ou encore d’un animal.

    Les conditions nécessaires à l’indemnisation

    Certes, vous avez contracter cette garantie dommage collision, mais il faut remplir quelques critères bien précis pour avoir le droit à l’indemnisation des dommages matériels.

    En effet, deux conditions doivent être réunis pour obtenir une indemnisation.

    Tout d’abord, il doit s’agir d’une collision et non pas un évitement. Par exemple, vous voyez une voiture arriver en face de vous, et vous tenter de l’éviter mais par cette action, vous entrez en contact avec un obstacle (par exemple un panneau de signalisation, un lampadaire…).

    Dans ce cas-là, vous n’avez pas le droit à l’indemnisation étant donné qu’il faut qu’il y ait collision avec un tiers.

    Sachez qu’une collision avec un mur, un arbre, un panneau de signalisation ou encore une sortie de route ne fait jamais objet d’indemnisation au titre de la garantie dommage collision. En ce qui concerne le deuxième cas, il faut que le tiers soit identifié. Si délit de fuite il y a de la part du tiers, malheureusement, la garantie de fonctionne pas.

  • L’indemnisation d’un accident de la route

    L’indemnisation d’un accident de la route

    Chacun ne peut pas prétendre à une indemnisation lors d’un accident de la route. Il est nécessaire que vous soyez piéton, cycliste, passager d’une voiture ou conducteur.

    Le montant de l’indemnisation que vous recevrez, ou que vous devrez, varie en fonction de deux critères. Votre degré d’implication dans l’accident, et de ce qui est inclus dans votre police d’assurance automobile. 

    Dans ce cadre, la loi Badinter oriente le processus d’indemnisation.

    Une personne peut être considérée comme la victime d’un accident de la route seulement lorsque l’accident comprend un véhicule terrestre à moteur.

    Les effets de la loi Badinter

    La Loi Badinter du 5 juillet 1985 permet d’abonnir les conditions des victimes d’un accident de la route. Elle accélère leur processus d’indemnisation. Elle permet aussi aux compagnies d’assurance d’accorder leur procédure. 

    La loi Badinter garantit une indemnisation intégrale à toutes les victimes de la route. Elle découle de la responsabilité civile du conducteur responsable de l’accident.

    Qui a le droit à une indemnisation ?

    La victime a le droit à une indemnisation intégrale des préjudices qu’elle a encouru. Qu’elle soit cycliste, piéton, ou bien passager, mais surtout victime d’un dommage corporel suite à un accident de la route.

    C’est aussi le cas pour le conducteur de la voiture qui n’est pas responsable de l’accident. 

    L’indemnisation complète peut être rejetée lorsqu’il est prouvé que la victime s’est blessée délibérément ou si elle a commis une faute inexcusable. 

    L’indemnisation du conducteur peut être limitée ou supprimée lorsque sa responsabilité est remise en cause. Le montant du remboursement varie selon l’assurance et la garantie dont dispose le responsable de l’accident.

    La procédure d’indemnisation

    À la suite d’un accident de la route, la demande d’indemnisation est une étape essentielle qui peut prendre du temps.

    Déclarer le sinistre 

    En premier lieu, et en cas de préjudice corporel, vous devez faire une réclamation à votre assurance. 

    Pour cela, il est nécessaire de déclarer votre accident dans les cinq jours ouvrés qui suivent le sinistre.

    Pour finaliser la démarche d’indemnisation, assurez-vous d’envoyer les pièces justificatives nécessaires à votre assurance. Il s’agit, des éléments médicaux, ainsi qu’une copie du constat amiable et un exemplaire du procès-verbal de l’enquête de police ou de gendarmerie.

    L’expertise médicale

    Lorsque votre accident de la route implique des dommages corporels déclarés, l’assurance est en droit de vous imposer une expertise médicale. Celle-ci va permettre d’analyser votre situation et d’estimer les préjudices subis afin de remplir justement votre dossier de réclamation. 

    La convocation à cet examen médical doit être envoyée au moins 15 jours avant la date de celui-ci. De plus, conformément à la loi Badinter, le délai du rapport d’expertise médicale est de 20 jours suivant l’examen.

    Proposition d’indemnisation 

    À la suite de votre demande, l’assureur se doit de vous présenter, dans un délai de trois mois, une offre d’indemnisation. Ce court délai peut être refusé, lorsque la responsabilité n’est pas clairement établie, ou que le préjudice n’est pas complètement quantifié.

    Dans ce cas-là, l’assureur a un délai de huit mois après l’accident pour vous présenter une offre d’indemnisation.

    La victime est ensuite en droit d’accepter ou de refuser l’offre qui lui a été faite. Lorsque l’offre est acceptée, l’assurance à 45 jours pour procéder au règlement, et la victime a 15 jours pour se rétracter. Si l’offre est jugée insuffisante et qu’elle est refusée par la victime, celle-ci peut demander une meilleure offre à son assureur ou bien saisir le tribunal.

    L’indemnisation est un processus parfois long, nécessitant une réflexion approfondie, pour permettre à chacun d’être justement indemnisé des préjudices physiques et moraux qu’il a subis.

  • Les droits des victimes d’un accident de la route

    Les droits des victimes d’un accident de la route

    En tant que victime d’un accident de la route, des droits s’offrent à vous. Découvrez comment procéder à la constitution de votre dossier et comment faire jouer vos droits pour toucher la juste indemnisation des dommages que cela vous a causé en tant que victime. Quels sont les droits pour les victimes ? Apprenez-en un peu plus.


    Le droit à l’indemnisation pour la victime d’un accident de la route


    Si vous avez été victime d’un accident de la route, cela vous ouvre le droit à une indemnisation pour les victimes d’accidents de la route. C’est la première chose à savoir après avoir été victime d’un accident.

    Dans la majorité des cas, si vous n’avez pas commis de faute, vous toucherez systématiquement une indemnisation. Pour les victimes responsables d’un accident, cela va dépendre de votre assurance, à savoir si vous aviez souscrit une garantie supplémentaire.

    En effet, pour profiter de son droit à l’indemnisation, la victime doit avoir recours à son assurance qui demandera aux victimes de constituer un dossier. Les droits des victimes après un accident de la route viennent soutenir la victime et lui venir en aide que ce soit sur le plan financier, psychologique et physique.


    Une assistance médicale pour les victimes d’accidents de la route


    Toutes les victimes d’accidents de la route se voient ouvrir un droit d’assistance médicale après un accident. En effet, cette étape est indispensable pour évaluer le préjudice corporel subi. Attention cependant à choisir un médecin qui saura rédiger un rapport médical ainsi que des comptes-rendus d’expertises médicales de façon transparente. C’est-à-dire, un médecin qui ne soit pas choisi par votre assurance mais par la victime. Les assurances peuvent vous orienter vers des médecins qui peuvent minimiser les préjudices corporels subis par la victime dans le but de réduire le montant de l’indemnisation. C’est pourquoi le choix de son médecin est un droit dont il faut profiter pleinement en tant que victime d’accident de route afin de toucher la juste indemnisation.


    Le droit de choisir entre un règlement amiable ou juridique


    Lorsque vous êtes victime d’un accident de la route. Deux possibilités peuvent venir à votre rencontre selon l’étendue des dégâts : le règlement amiable ou juridique.

    Pour les victimes non-responsables de l’accident, il est tout à fait possible d’effectuer un dépôt de plainte contre le conducteur responsable. Cela entraînera une procédure juridique qui amènera le responsable de l’accident devant le tribunal correctionnel. Le but de ce dépôt de plainte pour la victime sera de réclamer des dommages et intérêts pour les préjudices subis. La victime qui dépose plainte devra alors constituer un dossier complet contenant toutes les preuves et tous les éléments indispensables à sa défense.


    Le droit de se faire assister et d’être accompagné en tant que victime


    Être victime d’un accident de la route n’est pas toujours simple à gérer. Les nombreux points de droit qui s’offrent à une victime ne peuvent être énumérés dans un seul article, il s’agit ici d’éclairer la victime sur les principaux. Sachez qu’en tant que victime, il est possible de se faire assister par des professionnels compétents, que ce soit des médecins ou bien des avocats spécialistes en droit des victimes.

    Si vous souhaitez confier votre dossier à des professionnels compétents, il existe des plateformes digitales ou il est désormais possible de tout faire à distance comme celle de Mon Accident. Des avocats prendront en charge le dossier et obtiendront gain de cause des préjudices afin que la victime touche la meilleure indemnisation.

  • Victime d’accident de la route : toutes les conséquences financières

    Victime d’accident de la route : toutes les conséquences financières

    À la suite d’un accident de la route, en tant que victime, il n’est pas simple de réaliser l’entièreté des conséquences que cela engendre. Entre les demandes d’indemnisation, les examens médicaux et autres justificatifs, il est parfois difficile d’en arriver à réclamer la bonne indemnisation. Découvrez un résumé des conséquences financières pour une victime d’accident de la route.


    Les conséquences financières médicales pour la victime


    Une des premières conséquences des suites d’un accident de la route pour une victime vont être les conséquences financières d’ordre médical. Afin de pouvoir toucher la bonne indemnisation, il est primordial de garder tous vos justificatifs médicaux (factures, notifications, rendez-vous,…).

    Cela prend en compte les dépenses de santé actuelles de la victime mais aussi futures. Pour plus de détails, vous pouvez également consulter notre article victime d’accident : quels prejudices indemnisables.


    Les conséquences financières dues à la limitation d’une l’activité et restriction de la participation


    Que ce soit dû à l’arrêt d’une activité professionnelle ou sportive, sachez que les coûts perdus à cause des conséquences de votre accident, non pris en charge par la sécurité sociale, font partie des conséquences financières à prendre en compte à la suite d’un accident de la route en tant que victime. Cela peut donc être en lien avec la perte d’un emploi, d’une partie de votre salaire, la nécessité d’engager une baby-sitter pour vos enfants que vous ne pouvez plus récupérer à l’école, etc.


    Les conséquences financières dues à un suivi psychologique


    Un accident de la route peut être très choquant pour une victime. Il va de soi que les conséquences financières que cela engendre peuvent être indemnisées, que ce soit pour le coût de la consultation d’un professionnel de santé mais aussi pour l’estimation de la douleur ressentie aussi appelé « le prix de la douleur » qui peut être mentale ou physique. Ainsi, lorsque vous souhaitez estimer vos indemnisations suite à un accident de la route en tant que victime, pensez à prendre en compte les conséquences financières à estimer pour réparer le préjudice d’une douleur ressentie en tant que victime.


    Les autres conséquences financières en tant que victime


    En tant que victime d’un accident de la route, sachez que de nombreux droits s’offrent à vous. Globalement, toutes les représailles de votre accident peuvent être indemnisées, la douleur physique et émotionnelle est prise en compte. Les frais annexes comme le taxi pour aller à un rendez-vous médical font partie des conséquences financières des suites d’un accident de la route pour la victime. Il est important de noter chaque détail pour constituer un dossier.


    Faîtes-vous aider par un professionnel, les termes de droits et les nombreuses conséquences qu’engendre un accident peuvent effrayer. En tant que victime, il existe aujourd’hui des plateformes comme celle de Mon Accident. Des plateformes en ligne qui vous aident à simuler le montant de l’indemnisation qui vous est due. Dans la majorité des cas, faire appel à un professionnel vous apportera toujours une indemnisation supérieure. En effet, les assurances vous proposent toujours une indemnisation minimum.

  • Comment se passe le jugement pour la victime d’accident de la route ?

    Comment se passe le jugement pour la victime d’accident de la route ?

    En tant que victime d’accident de la route, il y a de nombreuses raisons de devoir ou vouloir saisir le tribunal de proximité pour réclamer une juste indemnisation. Avant de saisir le tribunal de proximité, vous devez, dans un premier temps, justifier d’une tentative de conciliation, de médiation ou de convention d’accord amiable. Découvrez comment se passe le jugement pour une victime d’accident de la route sous les conseils de JeSuisVictime.


    Jugement : la saisie du tribunal de proximité pour la victime


    Saisir le tribunal de proximité est assez simple pour une victime. La saisine se fait par requête ou assignation. C’est-à-dire, soit par écrit volontaire de la victime, soit par acte d’huissier de justice invoquant une convocation involontaire si vous êtes victime responsable par exemple. Le tribunal de proximité est compétent pour les litiges dont le montant n’excède pas 10 000€. En tant que victime d’accident de la route, suivant les dommages, ce tribunal est donc compétent.

    La saisie du tribunal de proximité est gratuite pour la victime comme pour l’accusé. Seulement, il est vivement recommandé de s’accompagner d’un avocat compétent en affaires des victimes pour obtenir gain de cause et toucher une meilleure indemnisation.


    Déroulement d’un jugement pour une victime d’accident de la route


    • La convocation et la présence de la victime : après avoir saisi le tribunal de proximité, vous serez convoqué pour une première audience de l’affaire. Le procès oppose le demandeur et le défendeur. Cela peut être la victime et le responsable de l’accident, la victime et un représentant de l’assurance mandatée, etc.

      Les parties peuvent être présentes en personne à l’audience, éventuellement assistées par un avocat, être dispensées d’audience si elles en ont fait la demande ou être absentes à l’audience mais représentées par un avocat ou par un tiers muni d’un écrit.

      S’accompagner d’un avocat en tant que victime d’accident de la route permettra à la victime de constituer un dossier solide, complet et efficace pour défendre ses préjudices subis.


    • L’audience pour la victime : au tribunal, une audience se déroule autour d’un débat. Les deux parties auront à tour de rôle la parole, d’abord la victime, puis le défendeur. Le juge peut également auditionner des témoins, il tentera un règlement par conciliation s’il en observe la possibilité, sinon, l’échange d’arguments et de pièces alimenterons le débat. Un procès peut être renvoyé à une date ultérieure si la nécessité s’en présente. Notamment en cas de demande de pièces complémentaires pour la victime ou le défendeur.

    La décision finale pour la victime et la contestation


    • La décision finale pour la victime : la date de la décision finale sera fixée par le juge après les débats. Le jour du délibéré, une copie du jugement est ensuite envoyée à chacune des parties dont la victime. Les décisions s’appliquent immédiatement.

    • La possibilité de contester la décision : après la décision du juge, il est possible de contester la décision que ce soit du côté de la victime ou de l’accusé. Si l’affaire porte sur une somme inférieure à 5 000 €, les parties peuvent contester le jugement en formant un pourvoi en cassation dans le délai de 2 mois. Si l’affaire porte sur une somme supérieure à 5 000 €, les parties peuvent contester le jugement en faisant appel dans le délai de un mois.

    En tant que victime d’accident de la route, JeSuisVictime vous recommande de vous faire assister par un avocat. Obtenez la meilleure indemnisation en confiant votre dossier à des professionnels en affaires des victimes d’accidents de la route.Trouvez facilement des professionnels sur la plateforme .